La sophrologie
La sophrologie est une medecine naturelle aussi appelée parallèle, dont notre société actuelle se sert principalement pour gérer le stress, la nervosité et l’anxiété. La sophrologie de base aussi appelée sophrologie caycedienne ne nécessite pas de manipulation. Ce sont les courants qui en découlent (parfois loin de l’original) qui peuvent en trouver la nécessité, mais voyons tout ceci plus en détails.

La sophrologie

En étudiant l’étymologie du mot, on distingue trois mots grecs qui déterminent ce qu’est la sophrologie.

  • Sos qui signifie exempt de maladies, l’équilibre, l’harmonie
  • Phren, le diaphragme, l’âme affective, l’esprit et la conscience
  • Logos qui est la Science et l’étude

Pour définir la sophrologie nous dirons que c’est l’étude de la conscience en harmonie.

On doit le terme de sophrologie au médecin neuropsychiatre, Alfonso Caycedo, pour désigner une méthode qu’il a conçu en 1960 pour la pratique qu’il a crée pour la conquête de l’équilibre corps / esprit par la répétition de techniques psycho-corporelles qui lui sont propres. D’ailleurs la Sophrologie s’appellera en 1968 la sophrologie Caycedienne pour délimiter la sophrologie des autres courants qui en découleront, parfois trop éloignés de leur source.

A travers une pratique régulière on vise la paix et l’harmonie de soi, par la prise de conscience de son être et de la vie, ceci pouvant différer selon le besoin du sujet.
Face aux difficultés quotidiennes qui sont inhérentes à la vie, le »négatif », il nous faut sortir d’une vision non réaliste et négative pour voir les choses telles qu’elles sont en renforçant le positif que l’on a en nous. C’est le principe de la sophrologie caycédienne.

D’autres courants de sophrologie

D’autres courants utilisent le mot sophrologie autour de différentes positions concernant  le coaching, le bien-être, la liberté d’entreprendre sans devoir se conformer aux principes de la sophrologie caycédienne, nous pouvons interpréter plutôt cela comme une adaptation au domaine qui suggère plus particulièrement le besoin d’une conscience et d’un rééquilibre d’un groupe de personnes pour avancer et ressentir le bien-être.

Entre 1960 et 1968, Alfonso Caycedo s’est inspiré d’autres medecines naturelles comme le yoga par exemple dans le but d’améliorer sa science.
Par la suite, d’autres ont lié voire transformé la sophrologie en la fusionnant avec d’autres medecines naturelles utilisant d’autres techniques  telles que: l’hypnose, le yoga, les massages, le cognitivisme, PNL, Qi Qong, …etc.

Au fil du temps des écoles sont apparues ainsi que des instituts de formation, des syndicats et bien sur, des cabinets de sophrologie mais les pratiques sont, en général, éloignées des fondements de la sophrologie Caycédienne.

Est ce une preuve d’évolution ou de modernisme par rapport à la sophrologie de base, ou des courants totalement différents ? …Cela reste subjectif selon la technique.

Cependant, certains spécialistes nous mettent en garde contre les nouveaux marchands du bonheur et de plénitude qui ont profité de la popularisation de la sophrologie.

Ce qui, d’autant plus, n’est pas en faveur de la Sophrologie, qui n’est déjà pas reconnue par le minnistère de la santé (reconfirmé en 2004). Du moins, le code de la santé publique en dit que : »… ce n’est pas une discipline définie… »
Il est vrai que la sophrologie selon certains avis peut être vue comme basée sur l’expérience subjective de la personne (d’ailleurs ceci est un fait, puisque c’est là-dessus que doit travailler le sujet : sa perception propre) mais de ce fait il est difficile de disposer d’un moyen d’évaluation objectif.