La pharmacopee chinoise est très complexe, atteignant environ deux mille substances et presque 16000 recettes magistrales.
C’est très impressionnant c’est pourquoi la medecine traditionnelle chinoise a tant à nous apporter…

La pharmacopee chinoise

La pharmacopee chinoise vous vous demandez ce que c'est
Les médecins ont étudié des nombreuses plantes, précisant et améliorant leurs qualités par des cultures spécifiques.

On avait rédigé plusieurs recueils pharmacologiques avec un grand nombre d’ordonnances.

Le plus ancien, nommé “Le traité fondamental de matières médicales », écrit par Li Sicen (Li Shizhen) (le XVIème siècle), comprend, en 52 volumes, 1892 des noms d’herbes, avec  11 856 recettes de préparation.

Les illustrations du document relatant de la pharmacopee chinoise montrent l’image des divers remèdes afin de faciliter leur identification.

Le travail de Li Shizhen a reclassé scientifiquement les substances médicamenteuses enregistrées.

Un procédé de classification semblable est apparu en Europe en 1741, presque 200 ans plus tard.

La pharmacopée nouvelle a corrigé et clarifié les erreurs et les confusions faites par les prédécesseurs qui n’avaient peut-être pas le même recul, et elle a introduit des substances médicamenteuses ou des fonctions nouvelles.

Les médicaments sont classés en cinq catégories : les herbes, les  arbres, les insectes, les minéraux et les grains.

Les substances minérales et les métaux thérapeutiques comprennent des composés de mercure, utilisés pour traiter les maladies vénériennes, de l’arsenic  et des pierres magnétiques.

L’une est l’éphédra (ma huang) ou « queue de cheval « , qui a été utilisée pendant milliers d’années comme un stimulant, comme un remède pour les maladies respiratoires et pour l’induction de la fièvre et de la transpiration.

La deuxième herbe très populaire dans la Chine est “le ginseng« .

Pour les Chinois,  les recettes contenant du ginseng ont des effets miraculeux, parce qu’elles retardent le vieillissement et ont un rôle majeur dans la stimulation du corps.

D’autres plantes utilisées dans la pharmacopee chinoise avec des effets pharmacologiques sont : les algues qui contiennent de l’iode et qui ont été utilisées pour traiter le goitre thyroïdien, la saule qui contient de l’acide salicylique et qui est utilisée pour traiter les rhumatismes, les fleurs de mûrier qui sont couramment utilisées pour traiter l’hypertension artérielle, etc.

Dans l’histoire chinoise, il y a un récit qui raconte que, dans un jour, un paysan goûte une centaine de sortes d’herbes et rencontre 70 venins.

Le récit reflète la découverte de substances médicamenteuses par les gens dans la lutte avec la nature, montrant que la pharmacopee chinoise retrouvent leur source dans le travail de production.